Biographie
Né en 1951 à Burzet (Ardèche), Jean-Marc Chamard contracte dès l'enfance le virus artistique. Incurable, « La passion Colorée » comme il la nomme, va le mener très tôt d'expositions, en galeries, en salons, en biennales régionales, nationales et internationales. Les Beaux-Arts à Saint-Etienne, puis quarante années en tant que graphiste, publiciste et photographe au sein de l'Aviation Civile et de l'Armement terrestre ont affiné et diversifié la main et l'œil du peintre.
Un peintre qui, depuis l'âge de 20 ans, enchaînent des expositions qui attestent de sa recherche permanente de nouveaux matériaux, de nouveaux supports, de nouvelles techniques et de nouveaux thèmes.
A son œuvre essentiellement figurative inspirée par son Ardèche natale, la Provence, les Alpes et la Bretagne s'ajoutent des nus, des fleurs, des natures mortes, des paysages et une collection de très grandes marines. Après quinze ans de peinture à l'huile et vingt-cinq ans à l'aquarelle, il décide d’inverser les codes, de peindre en blanc sur du noir. « L'aquarelle inversée » est née avec la série des poissons montés en 3D sur contrecollé noir. Sardines, maquereaux et sujets l'introduiront rapidement dans l'art contemporain tout comme ses célèbres et insolents moutons réalisés avec des tampons à récurer. Avec le 3D il va juxtaposer le verre, le fer, le carton, l'aquarelle, l'acrylique, les couvercles de valises et autres matériaux pour des scènes de vie d'ici ou d'ailleurs...
L'ARDECHE : TERRE D'INSPIRATION ARTISTIQUE
Résolument dans la mouvance de l'art contemporain, depuis quelques temps son atelier à Mercuer est devenu un laboratoire où acides, javel, rouille, sel, vinaigre et autres ingrédients se disputent le métal et d’autres supports atypiques. « Le plus dur c'est de mettre de l'émotion, de la gaieté, de l'originalité et d'éviter une outrancière provocation » aime-t-il à dire. Jamais enfermé dans une thématique, dans un style, dans une technique, Jean-Marc Chamard se plaît actuellement à être peintre animalier. Sollicités pour des salons et des galeries, ses félins, ses éléphants et ses ours polaires sont devenus, entre autres, des stars face au questionnement de l'Homme sur le réchauffement climatique.
Pour Jean-Marc Chamard, l'année 2017/2018 a été incontestablement un grand moment pour créer puis présenter au public ses animaux en voie de disparition réalisés sur isorel mais surtout son travail fort complexe sur tôles rouillées d'où émergent de grands éléphants de 3m x 2m.
Cet artiste très productif aime la difficulté de la création sans exposer pour autant ses souffrances, en mettant de la douceur dans ses œuvres pour communiquer positivement.
Depuis l'âge de quinze ans, les multiples distinctions obtenues, dont la médaille Vermeil de la Société Académique Arts, Sciences et Lettres en 2013, m'ont appris à admirer tant et tant de grands artistes et à accepter que le doute, l'insatisfaction et parfois la souffrance sont à tout jamais greffés à la vie artistique. Après le récent et immense succès de ma rétrospective au château d’Aubenas en 2015, je ne peux qu'être un peintre heureux…
En 2017, lors de sa participation à deux grands salons internationaux (Affordable Art Fair Amsterdam et Montreux Art Gallery) quelque chose s'est passé. Il lui suffisait simplement de rencontrer de grandes œuvres et de grands artistes pour faire naître en lui un nouvel artiste. Les difficultés techniques étant résolues, c'est donc avec une inspiration débordante et une volonté infaillible que les éléments ont été réunis en ce début d'année 2018 pour créer deux éléphants grandeur nature.
UN LONG PERIPLE POUR DEUX ELEPHANTS XXL...
Deux années n'ont pas été de trop pour présenter les deux éléphants XXL, de 6m2 chacun, réalisé l'un sur métal rouillé et l'autre sur galvanisé afin de sensibiliser le public à leur inéluctable disparition … Car pour un artiste, la communication et les expositions sont obligatoires pour partager un travail acharné quotidien. Après l'Ardèche, au fil des mois, Jean-Marc Chamard a tâché d'honorer les nombreuses demandes des villes et des salons. Pour le soutenir tout au long de ce parcours, il a été mis en place un impressionnant partenariat avec une communication partagée, fédérée, originale et très active. Au terme de cette aventure, les deux éléphants ont chacun trouvé leur place, l'un à la gare TGV de Chambéry, le second au futur Musée d'Art Contemporain d'Aubenas.
Les réalisations de formats XXL, les rencontres avec de grands artistes, les encouragements du public et les gages de succès ont été comme toujours très stimulants pour ce peintre qui a toujours des idées pour plus tard...Un peintre qui montre désormais son oeuvre à l'internationale.